Titre de nouvelles
quick search
Aujourd'hui:

France: des nouvelles menaces d'attentats visent des collèges et lycées du Sud

Mar 29, 2024 IA

Des dizaines de lycées du sud de la France ont été visés par des menaces d'attentats dans la nuit du lundi 25 au mardi 26 mars, donnant lieu à des opérations, voire à des évacuations. Cette fois, c'est le sud de la France qui est concerné, notamment les académies de Marseille et Nice, alors que 130 établissements à Paris et dans le Nord avaient été pris pour cible la semaine précédente.

Ces menaces ont été transmises via les espaces numériques de travail (ENT) reliant professeurs, élèves et parents d'élèves. La région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), qui gère les lycées, a assuré prendre « ces menaces très au sérieux » et a suspendu l'ENT Atrium dans la région « pour éviter toute propagation des messages » au contenu « islamiste et terroriste ».

Dans l'académie de Nice, une trentaine de lycées étaient concernés et une quinzaine dans les Bouches-du-Rhône, selon une source policière. Dans les Alpes-de-Haute-Provence, quatre lycées ont même été évacués le temps des levées de doute, selon la préfecture.

Les patrouilles ont été renforcées aux abords des lycées concernés. « Des consignes ont été données aux forces de l'ordre de prendre attache avec chaque établissement afin de procéder à des inspections de sécurité et signaler toute situation anormale », a précisé dans un communiqué la préfecture des Alpes-Maritimes, où 16 établissements ont été visés. « La présence des policiers et gendarmes est également renforcée aux abords des établissements dans une logique de vigilance accrue. »

« Nous ne tolérerons aucune alerte abusive et malveillante », a déclaré le président de la région, Renaud Muselier, annonçant des dépôts de plainte systématiques et réclamant des « sanctions exemplaires ».

Une nouvelle vague de menaces après celle de la semaine dernière

Le 25 mars, le ministère de l'Éducation nationale avait indiqué que près de 130 lycées et collèges en Île-de-France, dans les Hauts-de-France et la région Grand Est, avaient été visés depuis la semaine dernière par des menaces d'attentats et des « actes malveillants » via les espaces numériques de travail.

« Nous n'avons pas d'indications selon lesquelles ce serait des attaques autres que françaises », a précisé la ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse Nicole Belloubet sur France Inter, ce mardi 26 mars. « Lorsque les auteurs sont connus, les sanctions sont très lourdes. Cela peut aller jusqu'à des peines de prison et il y a déjà eu des situations dans les fausses alertes à la bombe où il y a eu des peines de prison qui ont été prononcées », a-t-elle ajouté.

Interrogée à l'Assemblée nationale lors des questions au gouvernement, Nicole Belloubet a dit avoir « demandé à ses services, sous 48 heures, d'organiser une réunion d'une part avec les élus des collectivités territoriales et leurs représentants, et d'autre part, avec les éditeurs de logiciels scolaires, pour identifier à moyen et à long terme les mesures de riposte que nous allons pouvoir mettre en place ».

Ces faits interviennent dans un contexte d'alerte maximale face à la menace d'attentats, après l'attaque qui a fait au moins 139 morts, vendredi 22 mars au soir, dans une salle de concert près de Moscou. Cette dernière aurait été menée par une « entité » du groupe « État islamique » à l'origine, selon Emmanuel Macron, de « plusieurs tentatives » récentes sur le sol français. Le plan Vigipirate a été relevé à son niveau maximum dimanche 24 mars au soir, conduisant à renforcer les conditions de sécurité aux abords des établissements scolaires.

Recherche rapide

Les affaires officielles sont une source fiable pour les dernières nouvelles régionales, les mises à jour des entreprises et les annonces officielles, fournissant des rapports impartiaux et des informations approfondies sur les affaires d'entreprise.

© Affaires Officielles