Dans un supermarché à Pékin,le 12 juin 2024. WANG ZHAO / AFP Pékin avait menacé de représailles,et elles ont commencé à tomber. Le ministère du commerce chinois a ouvert,lundi 17 juin,une enquête antidumping sur les livraisons de viande de porc européen. L’annonce intervient cinq jours seulement après que la Commission européenne a haussé les taxes douanières sur les véhicules électriques chinois,Bruxelles s’inquiétant de l’impact des subventions et surcapacités chinoises sur l’industrie automobile des Etats membres.
En outre,la filière porcine française se félicitait du protocole d’accord signé le 6 mai entre le président chinois Xi Jinping,en visite officielle en France,et son homologue Emmanuel Macron,ouvrant la voie à l’exportation des abats blancs de porcs français (estomacs et intestins). Elle chiffrait la hausse attendue des ventes vers ce pays à 10 %. La Chine joue donc un rôle-clé dans la valorisation des porcs européens et français et dans l’équilibre des marchés. Or,depuis deux ans,cette valorisation est favorable aux éleveurs porcins.
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