Grandir pour éviter d’être affaibli,voire de disparaître. L’entreprise de kiosque numérique Cafeyn a signé,mardi 18 juin,le rachat pour 4,5 millions d’euros de la branche française du suédois Readly,anciennement appelée ePresse-Toutabo. Après avoir acquis le français miLibris,le néerlandais Blendle et l’américain Kidjo,la compagnie hexagonale – qui se définit en acteur majeur du « streaming de l’information »,avec le développement des plates-formes américaines Spotify et Netflix en exemple – va entamer une nouvelle fusion-acquisition,la quatrième depuis sa fondation en 2006,à l’époque sous le nom LeKiosk.
Toujours est-il que certains éditeurs,à l’image du Groupe Le Monde,refusent d’intégrer les kiosques numériques,craignant une destruction de valeur des contenus journalistiques et une cannibalisation de leur base d’abonnés. En 2021,le journal sportif L’Equipe avait annoncé quitter la plate-forme Cafeyn pour cette raison. « La cannibalisation est un miroir aux alouettes,plutôt qu’une réalité »,défend Laurent Kayser,donnant l’exemple de l’hebdomadaire Le Point,qui avait cessé son partenariat avec Cafeyn en même temps que L’Equipe,avant d’y revenir en 2023.
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