Des salariés de Boeing rassemblés au T-Mobile Park,à Seattle (nord-ouest des Etats-Unis),le 17 juillet 2024. DAVID RYDER / REUTERS Boeing enchaîne les mauvaises nouvelles. Sous le feu des critiques et visé par les autorités de régulation de l’aviation pour les problèmes rencontrés quant à la qualité de sa production ; bousculé depuis ces derniers mois par les incidents à répétition de ses appareils,l’avionneur de Seattle (nord-ouest des Etats-Unis) est désormais menacé par un débrayage massif de ses ouvriers. Mercredi 17 juillet,quelque 20 000 à 25 000 salariés,principalement des machinistes,ont voté à 99,9 % le principe d’une grève en cas d’échec des négociations entre leur syndicat,IAM-District 751,et la direction. Au total,Boeing emploie un peu plus de 60 000 personnes.
Pour faire aboutir leurs revendications,ouvriers et syndicats mettent en avant la baisse continue du chômage amorcée pendant le mandat de Donald Trump (2017-2021) et poursuivie durant celui de Joe Biden. Il ne leur a pas échappé que la pénurie de main-d’œuvre avait déjà profité à d’autres catégories de salariés. Ainsi,les pilotes de ligne de plusieurs compagnies aériennes américaines,comme Delta Airlines ou United Airlines,ont déjà obtenu,depuis l’été 2023,des revalorisations de plus de 40 % de leurs rémunérations.
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