La vitalité de l’économie américaine n’en finit pas de surprendre. Au deuxième trimestre 2024,la hausse du Produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a atteint les 2,8 % par rapport à la même période de l’année précédente,au-delà des attentes et des prévisions. Une hausse attribuée par le département américain du commerce à « une reprise des investissements privé dans les stocks et à une accélération de la consommation ». Lors du premier trimestre 2024,la croissance n’avait été que de 1,4 %.
Ces bons chiffres,publiés le 25 juillet,confirment l’hypothèse d’un atterrissage en douceur de l’économie des Etats-Unis,un petit miracle tant l’opération semblait délicate à mener,à savoir ralentir la hausse des prix sans plonger l’économie dans la récession. La Réserve fédérale a augmenté à onze reprises ses taux,en 2022 et 2023,pour dompter une inflation qui avait atteint les 9,1 %,en 2022. « Nous avons l’économie la plus puissante au monde »,s’est félicité,jeudi,le président américain,Joe Biden,qui a précisé avoir pris la tête du pays « au milieu de la pire crise économique depuis la Grande Dépression » de 1929.
Cette bonne nouvelle pour la vice-présidente,Kamala Harris,et très probable candidate démocrate à la présidentielle de novembre,est toutefois éclipsée par une inflation qui,certes,ralentit,mais reste plus élevée qu’avant la pandémie de Covid-19. Ce qui rogne le pouvoir d’achat des consommateurs,surtout les moins aisés. La tendance à la baisse est toutefois rassurante. Les prix à la consommation n’ont progressé sur un an que de 2,6 % en mai,contre 3,4 % au premier trimestre. Un niveau qui se rapproche de l’objectif de 2 % fixé par la Réserve fédérale.
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