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Au Canada, les médias apprennent à se passer de Facebook

Jul 31, 2024 IA IDOPRESS

Mark Zuckerberg,directeur général de Meta,au Colorado Convention Center,à Denver,le 29 juillet 2024. DAVID ZALUBOWSKI / AP Au Canada,Facebook n’est pas tout à fait pareil qu’en France. Les posts des « amis » sont bien là,les vidéos drôles et les mèmes aussi. Mais aucune trace des médias,aussi bien canadiens qu’étrangers (dont Le Monde) sur les fils d’actualité. Depuis le 1er août 2023,la société mère de Facebook,Meta,bloque les publications des sites de presse sur toutes ses plates-formes. Une décision prise afin de ne pas devoir se conformer à la loi canadienne sur les nouvelles en ligne.

Les rédactions pourraient percevoir leurs premiers chèques cet automne. « On aurait aimé que ce soit plus que 100 millions,affirme Eric-Pierre Champagne,président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ),qui rappelle que la somme de 172 millions de dollars canadiens a été un temps évoquée. Mais sans cette loi,les médias n’auraient jamais rien perçu. »

« La position de Facebook est hypocrite : ils disent ne pas faire d’information et donc ne pas devoir se conformer à la loi,alors que c’est une plate-forme de communication et d’information »,tacle le président de la FPJQ. En cas d’entente entre Ottawa et Meta,62 millions de dollars canadiens pourraient être répartis entre les médias. « C’est peanuts pour Facebook,et le montant final sera sans doute moindre,comme dans le cas de Google »,croit encore M. Champagne.

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