Des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale,en octobre 2021,à Strasbourg. FREDERICK FLORIN / AFP Vaccins,anticorps monoclonaux,thérapies géniques ou cellulaires,antibiotiques… Les biomédicaments,ces produits dont les substances actives sont issues du vivant (cellules d’origine animale ou humaine,micro-organismes),et qui se distinguent des médicaments obtenus par synthèse chimique,sont en plein essor. Capables d’agir sur des cibles spécifiques,ces traitements de pointe ont déjà permis d’améliorer les pronostics de certains cancers ces dernières années,voire de guérir des maladies rares. Mais la France a raté le virage de ces innovations il y a plusieurs années et peine,depuis,à rattraper le retard accumulé.
En parallèle,l’association a lancé des travaux afin d’identifier les réponses à apporter aux grands enjeux du secteur,notamment en matière de simplification réglementaire pour encourager la compétitivité de l’industrie tricolore,ou sur les innovations technologiques dans les procédés de fabrication. « Nous devons nous assurer que ces biomédicaments,qui sont aujourd’hui très chers,auront un coût soutenable pour notre système de santé. Il faut pour cela améliorer les rendements pour produire plus,mieux et à moindre coût »,explique M. Lafferrère. France Biolead travaille à la mise en place de consortiums pour mutualiser les efforts des industriels.
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