Le train Perpignan-Rungis quittant la gare de fret Saint-Charles alors qu’il reprend du service à Perpignan,le 22 octobre 2021. RAYMOND ROIG / AFP C’était la réunion de la dernière chance. Suite à l’envoi,le 17 juillet,d’une lettre ouverte au Parlement et à laquelle seul le Nouveau Front populaire (NFP) a répondu,les syndicats du ferroviaire ont été conviés dans une salle de l’Assemblée nationale mercredi 24 juillet au matin. Etaient présents à l’appel les représentants de chaque parti du NFP,ainsi que la CGT-Cheminots,l’UNSA-Ferroviaire,Sud-Rail et la CFDT-Cheminots. A l’ordre du jour : l’avenir de Fret SNCF,la société publique historique de transport de marchandises en France,et de son ancien flux depuis le 28 juin,le train des primeurs.
« Il s’agit d’un tout petit flux et d’un tout petit chiffre d’affaires »,insiste Laurent Trevisani,directeur général des finances du groupe SNCF,lors de la présentation des résultats financiers du premier semestre. S’il dit comprendre « l’importance du train pour Rungis »,financièrement,ce n’est « pas une perte » pour le géant ferroviaire. Par ailleurs,Fret SNCF a « un chiffre d’affaires en hausse au premier semestre »,grâce à ses wagons isolés qui permettent aux industriels de ne charger que quelques wagons avec d’autres entreprises sur un même train,au lieu d’en affréter un entier. Une compétence unique sur le territoire.
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