Anne Hidalgo,à l’Hôtel de ville de Paris,le 15 octobre 2024. ANTON KARLINER/SIPA Officiellement,il y a encore deux chemins possibles pour la gauche en vue des élections municipales de 2026 à Paris. Le premier est simple et balisé : Anne Hidalgo se déclare volontaire à un troisième mandat et sa candidature s’impose a priori sans débat. Si aux municipales de 2020 l’assise de la maire semblait encore fragile,elle dispose,quatre ans plus tard,d’une tout autre aura,nourrie du succès des Jeux olympiques et paralympiques et de la transformation de plus en plus manifeste de la capitale. Seuls les écologistes,fidèles à leur ligne d’indépendance,ne se rallieront pas automatiquement.
Le second chemin,celui d’une non-candidature de la maire sortante,est lui encombré de broussaille politique et plein d’incertitudes. Depuis sa réélection en 2020,cette voie a toujours paru la plus vraisemblable,Anne Hidalgo ayant laissé entendre que son deuxième mandat serait le dernier,une hypothèse renforcée par son échec à l’élection présidentielle de 2022,où elle avait réuni 1,75 % des voix. Mais rien n’a jamais été acté explicitement et,à moins d’un an et demi des élections municipales,les élus de la majorité parisienne piétinent en attendant que leur première de cordée fasse le premier pas vers l’une ou l’autre direction.
Nous voilà donc toujours contraints de lire entre les lignes et d’interpréter les signaux implicites envoyés par les uns et les autres. Derniers en date,les trois mots lâchés par Rémi Féraud,sénateur socialiste de Paris,ancien maire du 10e arrondissement et fidèle parmi les fidèles d’Anne Hidalgo,au Parisien et à tous ceux qui lui ont demandé confirmation : « Je me prépare. »
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