Michel Vilbois,préfet du Tarn,à Albi,le 18 juin 2024. EMILIE CAYRE / PHOTOPQR/LA DEPECHE DU MIDI/MAXPPP Rien n’a filtré du pot de départ organisé jeudi 18 juillet dans les locaux de la préfecture du Tarn à Albi. Un départ moins festif ou solennel qu’à l’habitude,et surtout très prématuré. Pour cause,neuf mois après son arrivée dans le département,le désormais ex-préfet Michel Vilbois a été contraint de faire ses valises dans une ambiance délétère. La mesure avait été officialisée lors du conseil des ministres,deux jours plus tôt,sur décision du premier ministre,Gabriel Attal,et du chef de l’Etat,Emmanuel Macron. Un préfet « démis de ses fonctions »,la mesure est assez rare dans la préfectorale mais,après un audit mené au mois de juin par l’inspection générale de l’administration,la sanction est rapidement tombée.
Mais ce n’est pas sa gestion de ce conflit qui aurait précipité sa mutation. Peu après son arrivée,un premier incident,assez inhabituel,avait affecté l’ambiance dans les services. Sa chienne Rilka,âgée de 3 ans et demi,avait mordu un agent à la main,nécessitant une interruption de travail. Sans que Michel Vilbois ne donne suite à cet « incident ». Par la suite,plusieurs témoignages,recueillis par l’inspection générale de l’administration,dénonçaient un « climat de rumeurs,de tensions et de malaise ».
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