Des policiers français et des membres de la Guardia civil espagnole,venus en renfort pour les Jeux olympiques au jardin des Tuileries,à Paris,le 28 juillet 2024. QUENTIN DE GROEVE / HANS LUCAS VIA AFP La Coupe du monde de rugby 2023,les courses cyclistes de la Vuelta et du Tour de France,ou encore le sommet du G7,à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques),en 2019… Ce n’est pas la première fois que la police et la garde civile espagnoles participent à des opérations de sécurité sur le sol français. Encore moins qu’elles intègrent des patrouilles « mixtes »,afin d’épauler leurs voisins dans des labeurs quotidiens de surveillance des frontières ou de lutte antiterroriste.
Mais jamais,avant les Jeux olympiques de Paris,du 26 juillet au 11 août,autant d’agents venus d’Espagne ne s’étaient déplacés en France pour un grand événement : 142 gardes civils et 171 policiers. « Sans compter dix chevaux,accompagnés de leur cavalier,et dix chiens policiers,spécialisés dans la recherche d’explosifs,avec leurs guides »,souligne-t-on à la police nationale espagnole.
C’est en janvier que les autorités françaises ont demandé au ministère espagnol de l’intérieur,par le biais de l’ambassade de France en Espagne,que des agents espagnols soient déployés pendant les Jeux. Le ministre Fernando Grande-Marlaska a tout de suite donné son accord et décidé d’envoyer un contingent,puisé dans les brigades chargées de la sécurité des citoyens,mais aussi dans les unités antidrones,les services spécialisés dans la détection et la désactivation d’explosifs,la gestion du trafic et des frontières,des unités de cavalerie,de brigade mobile ou d’intervention rapide.
Depuis le 19 juillet,ils ont commencé à être répartis dans dix-sept villes,dont Paris,Nice,Lyon,Marseille,Bordeaux,Nantes,Saint-Etienne,Hendaye (Pyrénées-Atlantiques),Biscarrosse (Landes) ou à l’aéroport de de Roissy - Charles-de-Gaulle. Onze responsables des deux corps ont,par ailleurs,intégré la Coordination nationale pour la sécurité des Jeux olympiques et paralympiques.
Il vous reste 58.44% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
© Affaires Officielles