Au Petit Palais,le 25 juillet 2024. F. VALLON/BPCE Dans la majestueuse entrée du Petit Palais,alors qu’ils se dirigent vers les collections sur la gauche,nombre de visiteurs tournent la tête à droite : à 100 mètres,derrière une allée bordée d’arches clignotant en bleu-blanc-rouge,la musique et un chauffeur de salle créent un brouhaha peu agréable.
« On cohabite vraiment bien,ils ont respecté l’espace,c’est réussi,estime Annick Lemoine,directrice du Petit Palais. Les privatisations représentent une grosse part de nos ressources. » Pour le musée,le bénéfice est total,puisque la location de l’aile sud s’accompagne d’un accord de mécénat sur trois ans : BPCE va notamment financer la restauration du péristyle et de sa fresque.
Dans l’aile nord,la partie musée reste ouverte,misant sur sa gratuité et sa proximité avec le Grand Palais,qui accueille l’escrime et le taekwondo. Si la fréquentation des collections a chuté de 24 % par rapport à 2023 la semaine précédant la cérémonie,sur la première semaine des Jeux,la baisse n’est que de 10 %.
Afin d’attirer les spectateurs des épreuves,les équipes ont concocté deux nouvelles expositions : l’une sur le street art,et l’autre sur le rapport entre sport et art,« Le corps en mouvement »,qui comporte des photos et vidéos où des athlètes olympiques expriment leur regard sur une œuvre. Il s’agit bien entendu d’athlètes BPCE,puisque la banque a également participé à cette exposition.
© Affaires Officielles