C’est un jugement marquant,d’une sévérité rare dans les affaires militaires : Julien M.,sergent-chef de 41 ans,a été condamné,jeudi 20 juin,à deux ans de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris,qui l’a reconnu coupable de « harcèlement sexuel » au préjudice de Léa (prénom modifié),une collègue de dix-huit ans sa cadette au sein du secrétariat du cabinet de la ministre des armées.
C’est avec le sourire que Léa est sortie,jeudi,de la salle d’audience,où l’avaient accompagnée ses parents. « C’est un immense soulagement,tout ce que j’ai enduré a été reconnu par la justice,a-t-elle réagi. C’est l’aboutissement de trois ans de souffrance et de peur. » Trois années qui lui ont néanmoins « permis de reprendre conscience que l’être humain n’est pas mauvais,parce que j’avais un peu perdu la foi en tout ça,à cause du monde militaire ».
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