Autour du chantier de la place de la Concorde en vue des Jeux olympiques. A Paris,le 6 juin 2024. TERENCE BIKOUMOU POUR « LE MONDE » Une pause avant la folie des Jeux. En ce mois de juin,à Paris,les groupes de touristes autour de Notre-Dame sont un peu plus épars,les monuments respirent,au grand bonheur des visiteurs. La tendance devrait se poursuivre jusqu’aux Jeux olympiques (JO),et même s’accentuer pendant les trois premières semaines de juillet,période où les arrivées aériennes à Paris,un bon baromètre de l’activité touristique dans la capitale,« sont en recul de 15 % par rapport à la même période en 2023 »,indique Corinne Menegaux,directrice de l’office de tourisme de Paris.
Certains hôteliers se montrent néanmoins critiques vis-à-vis de la communication réalisée autour des Jeux,jugée « rebutante » par Pascal Donat,président du groupe Valotel,qui possède quatre hôtels à Paris. « Nous avons entendu de nombreux messages anxiogènes… Les gens se sont dit “Cet été,Paris,je n’y mets surtout pas les pieds” »,remarque-t-il.
Au comité régional du tourisme de Paris - Ile-de-France,on a sorti les rames. « Contrairement à ce qu’on pourrait penser,Paris n’est pas fermée ! A part quelques sites,comme les Invalides ou la Concorde,tout reste accessible »,insiste Christophe Decloux,le directeur de cette structure,qui a lancé ces derniers jours des campagnes de promotion à destination des Belges,des Britanniques,des Néerlandais ou des Suisses susceptibles de se décider à la dernière minute pour un week-end à Paris. Il tente d’attirer les visiteurs avec les événements autour des 150 ans de l’impressionnisme,qui passent un peu sous le radar dans le contexte actuel.
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