Apparu en France à l’automne 2023,le virus de la maladie hémorragique épizootique (MHE) ne faiblit pas. Il aurait même tendance à s’accentuer. Cette maladie non contagieuse, qui affecte uniquement certains animaux,surtout les bovins,ne se transmet pas à l’homme,mais fait des dégâts dans les étables,principalement dans le Sud-Ouest.
Au mois d’avril,le gouvernement avait annoncé le déblocage d’une enveloppe de 50 millions d’euros,voués à rembourser,à 90 %,les frais vétérinaires ainsi que ceux des pertes dues aux animaux morts.
Pour le seul département de la Haute-Garonne,ces aides se sont montées à 8,5 millions d’euros pour environ 450 éleveurs concernés,alors que la détection de foyers de MHE entraîne des mesures de lutte et de prévention spécifiques dans un rayon de 150 kilomètres et que les marchés à l’exportation doivent être interrompus.
Dans le Tarn,« on est en vigilance maximale »,affirme Christophe Rieunau,vice-président de la chambre d’agriculture. « Il y a de nouveaux cas et ce qui nous préoccupe,c’est leur précocité. Ici,de nombreux éleveurs ont abattu des bêtes pour rentrer de l’argent. Si la maladie repart,on craint le pire »,ajoute M. Rieunau.
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