Le premier ministre britannique,Keir Starmer,lors d’une conférence de presse conjointe avec le chancelier allemand,Olaf Scholz,à Berlin,le 28 août 2024. JUSTIN TALLIS / AP Keir Starmer est de la race des politiciens qui ont de la chance. Le premier ministre du Royaume-Uni,dont la cote de popularité reste médiocre pour un nouveau chef de gouvernement,a remporté les élections législatives,début juillet,avant tout grâce à l’implosion des conservateurs en Angleterre et à la chute des indépendantistes en Ecosse. Et voilà que l’économie,en berne depuis des années,semble lui sourire.
Les facteurs derrière le ralentissement britannique sont similaires à ceux qui ont frappé l’Europe,mais souvent de façon plus importante. En particulier,le pays était très dépendant du gaz,notamment pour son chauffage,et l’envolée des prix provoquée par la guerre en Ukraine l’a touché de plein fouet. Le Brexit a également accentué les difficultés actuelles,réduisant la reprise du commerce après la pandémie et faisant fuir les investissements des entreprises.
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