Vincent Labrune,président de la Ligue de football professionnel,devant une commission du Sénat,le 26 juin 2024. ERIC TSCHAEN/REA « Je ne crois pas à l’hypothèse du désastre. » Devant la mission d’information du Sénat sur les fonds d’investissement dans le football professionnel français,Vincent Labrune a péniblement tenté,mercredi 26 juin,durant près de trois heures,de convaincre son auditoire que les clubs hexagonaux ne sortiront pas exsangues du feuilleton à rallonge de la vente des droits télévisés de la Ligue 1 pour le cycle 2024-2029.
Loin de partager son enthousiasme,les sénateurs ont mis en avant le « décalage » entre le « plan d’affaires »,les prévisions commerciales optimistes de la LFP en 2022 et « la situation financière et l’inquiétude de beaucoup de clubs »,bien en peine « d’élaborer leur budget sans connaître le montant des droits » domestiques.
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