Surtout,ne pas laisser passer un beau projet,qui plus est,un projet fédérateur pendant cette campagne électorale. Le ministère des transports a donc publié,jeudi 27 juin,la liste des quinze premiers « services express régionaux métropolitains » (SERM) – des projets de renforcement des transports en commun éligibles à un financement public – auxquels il accorde son label. Les vainqueurs sont : Bordeaux,Chambéry,Clermont-Ferrand,Grenoble,Lille,Lyon,Montpellier,Mulhouse,Nantes,Rouen,Saint-Etienne,Strasbourg,Toulouse,Tours et Lorraine-Luxembourg.
Une dizaine d’autres projets devraient encore être annoncés la semaine prochaine. Le ministère instruit notamment les projets présentés par Avignon,Marseille,Nice,Orléans,Toulon ainsi que les projets basco-landais,franco-suisse et celui de la Côte d’Opale (Pas-de-Calais).
Un SERM,c’est ce qu’Emmanuel Macron appelait,dans une vidéo diffusée sur YouTube le 27 novembre 2023,un RER métropolitain. Il s’agit de mieux desservir les métropoles depuis les périphéries ou les villes moyennes qui les entourent et qui,faute de liaisons ferroviaires ou routières rapides,perdent de l’emploi et de l’attrait.
Depuis cette annonce,où il était question d’une dizaine de RER régionaux,l’idée a fait son chemin à l’Assemblée et partout en France. Portée par Jean-Marc Zulesi,député Renaissance des Bouches-du-Rhône,et président de la commission du développement durable,une loi définissant les SERM et prévoyant leur labellisation par l’Etat a été votée et promulguée en décembre 2023. Elle a transformé la Société du Grand Paris (SGP),qui a permis de financer le développement de 200 kilomètres de métros supplémentaires du Grand Paris Express,en Société des grands projets,afin qu’elle puisse intervenir partout en France,en parallèle avec SNCF Réseau.
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