Laurent Gnaedig,candidat du Rassemblement national aux élections législatives dans le Haut-Rhin,lors d’un débat avec la candidate de Renaissance Brigitte Klinkert,à Horbourg-Wihr (Haut-Rhin),le 2 juillet 2024. HERVé KIELWASSER / PHOTOPQR / L'ALSACE / MAXPPP Moins d’une semaine après l’échec de son « plan Matignon » qui devait préparer le parti d’extrême droite à accéder au pouvoir,le Rassemblement national (RN) coupe ses premières têtes. Officiellement,le parti promet un simple « examen de conscience » après des législatives gangrenées par des dizaines de candidats xénophobes,racistes ou antisémites ; sans compter ceux qui fuyaient les médias et les débats par crainte de la contradiction. Circulez : le mouvement de Jordan Bardella nie toute « purge » et renvoie la refonte de son organigramme à la rentrée en septembre.
Les deux conseillers régionaux ne seront pas les seuls à tomber après l’échec des législatives. D’autres membres du parti sont convoqués fin juillet devant sa commission des conflits,selon les informations du Monde. Pour le moment,le RN n’avait admis que l’exclusion de son groupe à l’Assemblée nationale de Daniel Grenon,député de l’Yonne réélu après avoir affirmé que les « Franco-Maghrébins » n’avaient pas leur place « dans les hauts lieux de la République ».
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