La lettre d’Emmanuel Macron aux Français était censée s’inscrire dans une volonté d’« apaisement ». Elle semble avoir produit l’effet inverse chez plusieurs syndicats. Dans le courrier qu’il a envoyé,mercredi 10 juillet,à l’ensemble de la population par le biais de la presse régionale,le chef de l’Etat considère que « personne ne l’a emporté » à l’issue des élections législatives anticipées,car les « blocs ou coalitions » qui ressortent du scrutin « sont tous minoritaires ».
La CFDT est plus mesurée dans sa prise de parole,mais juge que le NFP ne peut pas être traité comme quantité négligeable. « En tant que citoyenne,je pense que c’est légitime que ce bloc qui arrive en tête pose les conditions et que l’on parte de leur programme »,a affirmé Marylise Léon,jeudi,sur France Inter. La secrétaire générale de la centrale cédétiste estime que c’est « ce qu’ont demandé les citoyens »,et qu’il est donc « important aujourd’hui de respecter le vote ».
Il vous reste 35.07% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
© Affaires Officielles