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Les avionneurs croulent sous les commandes, mais peinent à livrer

Jul 23, 2024 Vie IDOPRESS

Le dernier-né d’Airbus,l’A321 XLR,en démonstration au Salon aéronautique international du Bourget,près de Paris,le 20 juin 2023. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP C’est un Salon international de l’aéronautique un peu particulier qui ouvre ses portes,du lundi 22 au vendredi 26 juillet à Farnborough,dans la grande banlieue de Londres,au Royaume-Uni. D’un côté,les carnets de commandes d’avions débordent ; de l’autre,les constructeurs peinent à maintenir les cadences de production,confrontés à une série d’écueils. Pour cette édition 2024,les deux grands avionneurs,Airbus et Boeing,devraient donc faire profil bas,se concentrant sur les commandes en cours et mettant en sourdine leur traditionnelle rivalité.

Près de 75 000 visiteurs professionnels et quelque 1 200 exposants se croiseront pendant cinq jours à l’aéroport du sud-ouest de Londres pour ce salon bisannuel,l’un des plus importants au monde,qui a lieu alors que le trafic aérien mondial devrait atteindre 4,96 milliards de passagers en 2024,selon l’Association internationale du transport aérien − soit plus qu’avant la pandémie de Covid-19.

Une perspective florissante,dont Boeing ne devrait pourtant guère se targuer. Et pour cause : le constructeur américain est sous le feu des critiques des régulateurs pour la mauvaise qualité et les défauts récurrents de ses productions. S’ajoutent à cela des incidents à répétition dont sont victimes plusieurs de ses appareils.

« Le groupe se concentre sur le renforcement de la sécurité et de la qualité et sur le respect des engagements envers ses clients,tout en présentant la nouvelle génération de technologies et de capacités »,a fait savoir Boeing,lundi 15 juillet. « Avec ces priorités à l’esprit,nous avons réduit notre stand de présentation d’avions commerciaux et les démonstrations en vol au salon »,a également indiqué Brendan Nelson,le président de la stratégie du groupe.

L’avionneur de Seattle pourrait néanmoins présenter un tronçon grandeur nature de son nouveau gros-porteur long-courrier 777X. L’appareil,dont la version 777-9 vient tout juste d’obtenir une première certification des autorités fédérales américaines de l’aviation,est désormais le plus gros long-courrier commercialisé,après l’arrêt de l’A380 d’Airbus et du 747.

Grosse part du marché pour l’Asie-Pacifique

La relative discrétion affichée à Farnborough par l’américain sera également partagée par Airbus. Contrairement à ses habitudes,le numéro un mondial de l’aéronautique n’a pas dévoilé,à grand renfort de communication,ses prévisions à vingt ans,toujours orientées à la hausse. Il s’est contenté de les détailler dans un communiqué discret,publié lundi 15 juillet.

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