Le logo du média en ligne DAZN est visible sur un microphone avant le match de football de la Serie A italienne entre l’AC Milan et la Lazio au stade San Siro de Milan,le 30 septembre 2023. GABRIEL BOUYS / AFP A la veille de la reprise de la Ligue 1 pour la saison 2024-2025,qui s’ouvrira vendredi 16 août avec le match entre Le Havre et le Paris Saint-Germain,son nouveau principal diffuseur jusqu’en 2029 est déjà au centre des critiques. La plate-forme de streaming britannique DAZN,qui a acquis en juillet la quasi-totalité de la diffusion du championnat de football français pour 400 millions d’euros annuels en moyenne,avait officialisé ses différentes offres d’abonnement mardi 13 août. BeIN Sports a pour sa part acquis un match par journée pour 100 millions d’euros par an.
Pour les adeptes du ballon rond,il faudra débourser 29,99 euros par mois avec engagement d’un an à DAZN pour pouvoir regarder huit des neuf matchs par journée,39,99 euros par mois pour la même offre sans engagement,ou 14,99 euros pour une des affiches du dimanche à 17 heures.
Des prix bien trop élevés pour certains passionnés de football,à tel point qu’un hashtag #boycottdazn a émergé sur le réseau social X,mardi 13 août,et que la marque figurait encore parmi les sujets les plus discutés jeudi 15 août.
« En six mois,nous espérons atteindre 1,5 million d’abonnés,au minimum un million »,poursuit le patron de la plate-forme,assurant avoir besoin de parvenir à cet objectif pour « couvrir » ses dépenses. « Nous ne voulons pas nous retrouver dans une situation où,après un ou deux ans,nous aurions les mêmes problèmes que d’autres,par le passé »,a encore insisté Shay Segev,faisant référence au fiasco Mediapro,lorsque le groupe sino-espagnol avait fait défaillance en 2020.
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