« Sur les dangers de l’IA,la France est-elle dans le déni ? » Ce thème était au cœur de la conférence de presse organisée par l’association Pause IA,mardi 10 septembre,à Paris. La perspective de la tenue dans la capitale française d’un sommet international sur l’intelligence artificielle (IA),les 10 et 11 février 2025,suscite une mobilisation des militants les plus inquiets pour la « sécurité de l’IA »,se jugeant peu entendus. Les responsables français sont « trop optimistes »,accuse le président de la branche française de Pause IA,Maxime Fournes,un trentenaire ex-ingénieur en IA dans la finance,à Londres.
Le Future of Life Institute (FLI),le think tank américain à l’origine de la pétition pour une « pause »,a nommé une représentante à Paris et y organise une série de « petits déjeuners de la sécurité de l’IA ». « Le sommet de Paris cherche à éloigner l’attention de la sécurité » et « l’IA est vue comme un véhicule du nationalisme économique »,y avait déploré,en juillet,l’invité Stuart Russell,un chercheur américain pionnier dans la dénonciation des « risques existentiels » de l’IA. « Il y a un recul du thème de la sécurité de l’IA partout,mais la France remporte la palme »,estime Connor Leahy,de la start-up ConjectureAI,très alarmiste et présent à Londres.
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