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De Revolut à N26, les banques gratuites au défi de faire payer leurs clients

Sep 17, 2024 Vie IDOPRESS

COLCANOPA Un de plus. Mercredi 18 septembre,le marché bancaire français comptera un acteur supplémentaire : MyMonty,filiale de Monty Mobile,un groupe de services aux opérateurs de téléphonie mobile qui s’est diversifié dans les services financiers au Royaume-Uni et dans plusieurs pays émergents,dont les Emirats arabes unis,le Liban ou le Bangladesh.

Revolut,poids lourd incontesté du marché,s’est ainsi développé pendant dix ans avec une licence lituanienne. En juillet,le groupe a décroché,sous conditions,une licence au Royaume-Uni,qu’il sollicitait depuis trois ans afin d’accélérer son développement. Ce sésame,venu compléter des résultats financiers en forte hausse – soit 344 millions de livres sterling (408 millions d’euros) de bénéfices en 2023,pour un chiffre d’affaires de 1,8 milliard de livres,en hausse de 95 % –,lui a permis d’annoncer en août la vente d’une partie de son capital sur la base d’une valorisation de 45 milliards de dollars,soit 41 milliards d’euros. A peine moins que Crédit agricole SA,la deuxième banque cotée française,et plus du double de la capitalisation de la Société générale.

Appétit de croissance et de crédibilité

La France,où il revendique 3,5 millions d’utilisateurs,reste un marché de conquête pour Revolut. « Nous sommes la deuxième banque en France par la croissance,avec 100 000 à 150 000 clients de plus par mois »,souligne son directeur marketing,Antoine Le Nel,en évitant de prononcer le nom du champion actuel,la banque en ligne BoursoBank,filiale de la Société générale,qui a dépassé en juin le cap des 6,5 millions de clients.

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