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Avec la hausse des démissions de maires, la crainte d’un « crash démocratique »

Nov 21, 2024 Vie IDOPRESS

COLCANOPA Une sorte de « grande peur » s’empare des élus locaux,un peu partout dans le pays. Et si,aux élections municipales de 2026,le nombre de candidats s’effondrait ? En septembre,le président de l’Association des petites villes de France,le maire (Parti socialiste) de Barentin (Seine-Maritime),Christophe Bouillon,a mis les pieds dans le plat : « On n’imagine pas que les élus tombent en panne. Attention ! Si nous n’y prenons garde,le risque est grand,vraiment très grand,qu’une panne des maires entraîne un crash démocratique et même un black-out territorial. »

Ces éléments,issus du répertoire national des élus,sont cependant à prendre avec des pincettes,comme le précise lui-même le ministère de l’intérieur. En effet,la définition des motifs de démission pris en compte dans le répertoire a évolué,leur nombre est passé de six à onze en 2021,et les détails que donnent les préfectures dans le répertoire des élus varient également. Les comparaisons sur le long terme sont donc hasardeuses.

Cri du cœur

En revanche,les témoignages,eux,ne laissent guère de doute sur la peur du « crash démocratique ». Au congrès de l’Association des maires de France (AMF),qui se tient à Paris du 19 au 21 novembre,Jean-Luc Lentier,maire divers gauche de Vézac (Cantal),a interpellé Catherine Vautrin : « On en a marre,a-t-il lancé. Madame la ministre,je pense qu’il y aura beaucoup moins de maires dans deux ans parce qu’on n’en peut plus… »

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