SEVERIN MILLET Avec l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale,le 9 juin dernier,s’est ouverte une phase inédite de simple gestion des affaires courantes. Dans de nombreux domaines,des décisions relevant de choix budgétaires ou d’orientations politiques sont en suspens,pour une durée inconnue. Cette mise sur pause de l’action politique concerne des sujets variés et des modalités diverses ; il peut s’agir de la publication de décrets organisant tel ou tel secteur,de concertations tout juste engagées ou de réformes de fond lancées mais inachevées. Une chose est sûre : du logement à l’école en passant par la justice ou la santé,la décision politique prise par Emmanuel Macron affecte bon nombre de chantiers importants. Tour d’horizon.
Face à cette crise,le gouvernement Attal n’avait pas déployé les grands moyens,mais un projet de loi « pour développer l’offre de logements abordables » devait,malgré tout,favoriser le logement intermédiaire et permettre d’accélérer la construction. Le texte aurait dû être débattu au Sénat à la mi-juin ; sa discussion a été interrompue par la dissolution. De même,la proposition de loi transpartisane (Renaissance-PS) renforçant la régulation des meublés touristiques de type Airbnb,votée par les deux Chambres,n’a pas eu le temps d’être examinée en commission mixte paritaire.
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