L’entrée de l’Institut d’études politiques,à Paris,le 13 mars 2024. EMMANUEL DUNAND/AFP C’était la dernière chance des quatre étudiants de réintégrer leur cursus à Sciences Po Paris dans les plus brefs délais : la juge des référés de l’audience qui s’est tenue vendredi 25 octobre au tribunal administratif de Paris,en a décidé autrement.
Les deux avocates des étudiants,Me Taharraoui et Me Lafouge,ont engagé cette requête en attendant l’audience qui doit trancher,sur le fond,la questionde la légalité de la mesure conservatoire prise par la direction de Sciences Po. « Cette mesure s’avère être en réalité punitive puisque les requérants ont déjà accumulé un retard pédagogique important »,a plaidé Me Lafouge.
Pour éviter que des cours soient manqués,l’administration a proposé de les suivre via l’application Zoom,rétorque la défense de Sciences Po. C’est pour cette raison que la juge a rejeté le recours des étudiants. « Les cours proposés en Zoom sont surtout des cours magistraux. Ils loupent,par exemple,l’apprentissage des cours de langue,qui nécessitent d’être sur place »,avait objecté Me Lafouge,avant le rejet.
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