Vue aérienne de la nouvelle route du littoral,près de Saint-Denis,à La Réunion,le 28 août 2022. RICHARD BOUHET / AFP Presque l’équivalent du budget annuel du conseil régional de La Réunion. Et un peu moins du total de l’encours de sa dette. Chiffrées à 971 millions,les demandes d’indemnisation des deux groupements d’entreprises menés par Vinci et Bouygues,au titre des surcoûts de la construction de la nouvelle route du littoral (NRL),représentent une épée de Damoclès pour les finances de la collectivité. Des prétentions financières qualifiées à de nombreuses reprises d’« indécentes » et d’« extravagantes » par la présidente de la collectivité,Huguette Bello (divers gauche,DG).
Dans ses conclusions,la rapporteuse publique,Elisabeth Baizet,a jugé que les fautes imputées au conseil régional dans la conception et l’exécution des marchés ne pouvaient être retenues,et que les préjudices demandés n’étaient pas « justifiés ». Selon la magistrate,le groupement ne peut pas non plus invoquer,dans de nombreux cas,des « difficultés matérielles,imprévisibles,exceptionnelles » ayant eu pour conséquence « un bouleversement de l’économie du contrat ». Elle a demandé le rejet de la quasi-totalité des recours.
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