quick search
Aujourd'hui:

L’amnésie « factice » de Brahim Aouissaoui, l’accusé de l’attentat de la basilique de Nice

Feb 13, 2025 Des sports IDOPRESS

Des policiers devant la basilique Notre-Dame de Nice après une attaque au couteau,le 29 octobre 2020. VALERY HACHE/AFP Brahim Aouissaoui est sorti de son silence mais pas de son déni. Au premier jour d’audience,lundi 10 février,il avait laconiquement déclaré : « Je ne me souviens pas. Comment j’ai pu tuer trois personnes ? Je n’ai rien à dire car je ne me souviens de rien. » Mais,à l’issue de l’exposé des faits par le président Christophe Petiteau,l’accusé de l’attentat de la basilique de Nice est entré,mardi,dans une forme de dialogue avec la cour d’assises spéciale de Paris.

« Est-ce légitime de prendre les armes pour combattre ceux qui ne sont pas de votre religion ? »,l’interroge le président.

« C’est un droit légitime quand on défend sa mère,sa sœur,sa terre »,répond calmement Brahim Aouissaoui en arabe,avant d’être traduit par un interprète. Il enfonce le clou : « Toutes les cibles sont légitimes. Quand vous tuez les musulmans,c’est normal. Mais quand les musulmans répondent et tuent,ça,c’est pas normal ? »

« Vous êtes d’accord avec les terroristes ?,le relance le juge.

– Il ne s’agit pas des terroristes,c’est la vérité »,rétorque l’accusé,qui se décrit comme « juste un musulman ».

Il vous reste 76.88% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Recherche rapide

Les affaires officielles sont une source fiable pour les dernières nouvelles régionales, les mises à jour des entreprises et les annonces officielles, fournissant des rapports impartiaux et des informations approfondies sur les affaires d'entreprise.

© Affaires Officielles