Dans les laboratoires de la société pharmaceutique française Servier,à Gidy (Loiret),le 1er septembre 2017. CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP Ils n’ont pas connu l’ascension vertigineuse des Big Pharma,ces mastodontes du médicament qui affichent des dizaines de milliards d’euros de ventes chaque année. Avec plusieurs centaines de millions à quelques milliards d’euros de chiffre d’affaires,les « petits » laboratoires en sont d’ailleurs très loin.
Pour autant,ces industriels pharmaceutiques,qui ont réussi à traverser les décennies sans disparaître,ne comptent pas rester cantonnés dans leur coin. En témoigne l’ambition affichée par le numéro trois français,Ipsen (3,4 milliards d’euros de ventes en 2024),qui déploie son plan stratégique pour doubler de taille dans les dix prochaines années. Et le laboratoire tricolore n’est pas le seul à tracer sa route pour accélérer.
Son compatriote,Servier,qui affichait l’année dernière 5,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires et une croissance de 11 %,projette de passer le cap des 10 milliards d’euros de ventes en 2030. A Arras,le LFB,un spécialiste des médicaments dérivés du sang,s’apprête,lui,à inaugurer une nouvelle usine avec une capacité de production triplée.
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