Sylvie Pierre-Brossolette à Paris,le 16 décembre 2021. JULIEN DE ROSA / AFP La formule de l’arrêté,paru dans le Journal officiel du mercredi 17 juillet,est lapidaire. « Il est mis fin,dans l’intérêt du service,aux fonctions de Mme Sylvie Pierre-Brossolette en qualité de présidente du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes [HCE] »,peut-on lire. Nommée en 2022 à la tête de cette instance chargée notamment d’établir un état des lieux annuel sur le sexisme,Mme Pierre-Brossolette devait normalement voir son mandat s’achever en mars 2025.
Plusieurs salariés accusaient Mme Pierre-Brossolette d’avoir eu un comportement inadapté,proche du harcèlement moral,et d’avoir également tenu des propos racistes,sexistes,« contribuant à diffuser la culture du viol » et « stigmatisant les personnes LGBTQIA+ ». Des formulations qui « entrent en contradiction avec les valeurs défendues par l’instance et s’inscrivent dans un contexte de violences sexistes qui ne peut être ignoré au sein d’une institution comme le HCE »,soulignait la note interne de six pages.
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