La ministre de l'éducation nationale,Nicole Belloubet,et le premier ministre,Gabriel Attal,lors d’une séance de questions au gouvernement,à l'Assemblée Nationale,à Paris,le 12 mars 2024. STEPHANE LEMOUTON / BESTIMAGE / STEPHANE LEMOUTON / BESTIMAGE Nicole Belloubet a prévenu que ses mots sur le futur budget de l’éducation nationale ne pouvaient être qu’« hésitants »,mais le message,lui,est clair. En l’état,le projet budgétaire adressé par Matignon à son ministère pour 2025 « ne répond pas à l’ensemble [des] besoins » du plus gros portefeuille de l’Etat,a déclaré la ministre démissionnaire,mardi 27 août,lors de la conférence de presse de rentrée,qu’elle a souhaité tenir en dépit de la situation politique.
« La cohérence voudrait que le budget de l’éducation nationale soit au minimum sanctuarisé. Le prochain gouvernement devra y être très attentif s’il souhaite maintenir une réelle ambition pour cette priorité nationale »,a déclaré Nicole Belloubet,exhortant à « ne jamais oublier qu’un euro dépensé pour l’éducation est un investissement pour l’avenir de la nation ».
Cette liberté de ton tranche avec la discrétion dont a fait preuve l’ancienne rectrice sur les questions financières depuis son arrivée Rue de Grenelle,alors même que les 683 millions d’euros retranchés en février à l’éducation nationale par Bercy dans le cadre du plan de 10 milliards d’euros d’économies pour 2024 ont été source de nombreuses tensions.
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