Jean Bassères,administrateur provisoire de Sciences Po,dans son bureau,à Paris,le 29 avril 2024. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE » Après un début d’année 2024 « compliqué »,l’administrateur provisoire de Sciences Po espère venu le temps de la « sérénité ». Jean Bassères a présenté devant la presse,mercredi 4 septembre,son « plan de rentrée » qui doit se déployer en cinq axes afin de « replacer la culture du débat et du dialogue au cœur de l’institution ».
Eprouvée par le départ subit de son directeur Mathias Vicherat,renvoyé avec son ex-compagne pour des faits de violences conjugales devant le tribunal correctionnel,puis par les conséquences du conflit entre Israël et le Hamas,l’école accueille,en cette rentrée,quelque 1 850 nouveaux étudiants,avec un mot d’ordre,le « dialogue »,a annoncé l’ex-patron de Pôle emploi (devenu France Travail),en poste depuis le 26 mars rue Saint-Guillaume,dans le 7e arrondissement de Paris.
La rentrée doit permettre à Sciences Po de se doter d’un nouveau dirigeant,un comité ad hoc étant chargé,les 5 et 6 septembre,de faire passer des auditions à une demi-douzaine de candidats. Ceux qui auront été retenus dans la « short list » seront reçus par les deux conseils de gouvernance,les 19 et 20 septembre.
Troisième action : la sensibilisation et la formation de 850 étudiants à la résolution amiable des différends et des conflits. Une vingtaine de médiateurs,« supervisés par des professionnels de la médiation extérieurs à Sciences Po »,seront recrutés parmi les étudiants des campus du Havre,de Poitiers et de Reims pour « faciliter le vivre-ensemble sur les campus tout au long de l’année ».
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