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A Nouméa, l’hôpital confronté aux départs de ses soignants

Oct 20, 2024 Tech et science IDOPRESS

François-Noël Buffet,ministre chargé des outre-mer,à Nouméa,le 16 octobre 2024. THEO ROUBY / AFP Les abords du Médipôle,le grand hôpital ultramoderne de Nouméa,ont repris une apparence normale. Point chaud de l’insurrection du printemps,cerné de barrages indépendantistes,il avait pris des allures de forteresse assiégée,tandis qu’affluaient aux urgences émeutiers brûlés,forces de l’ordre touchées,blessés par balle des deux camps.Si le bâtiment du centre de dialyse,attaqué dès les premières heures,le 13 mai,demeure hors d’usage,et que deux carcasses de véhicules stationnent encore,isolées,sur des parkings alentour,l’accès se fait désormais sans encombre.

A l’échelle de l’hôpital,les « métropolitains »,qui représentent un quart de l’effectif des médecins,risquent d’être nombreux à vouloir partir. « Certains cherchent à vendre leur maison. Le gros des départs va se faire avant juillet,pour la rentrée des classes de septembre. Nous redoutons cette période »,souligne le président de la commission médicale de l’établissement,le docteur Thierry de Greslan. « Il y a un deuil à faire sur ce qu’il s’est produit. Le déni est passé,il reste la colère et la tristesse. » Selon ce professionnel,« si les départs atteignent 25 % de l’effectif,la situation peut basculer et l’hôpital s’effondrer. On voit déjà l’absentéisme augmenter ».

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