L’atelier de production Pierre Lannier d’Ernolsheim-lès-Saverne (Bas-Rhin),le 14 janvier 2025. AGENCE FLAG Des champs et des bois,noyés en ce matin de janvier dans une brume glaciale et au premier plan un élevage de chevaux : la vue qui s’ouvre depuis les fenêtres de l’atelier de fabrication des montres Pierre Lannier n’était sans doute pas très différente lors de la création de l’entreprise,en 1977,par Jean-Paul Burgun,le père de l’actuel dirigeant,Pierre Burgun.
En revanche,dans l’atelier de production d’Ernolsheim-lès-Saverne (Bas-Rhin) vu de l’intérieur,la mue a eu lieu. Aux côtés des opératrices et opérateurs,toujours penchés sur les longues tables d’assemblage,les machines,autrefois inexistantes,font leur apparition. D’un côté,un énorme robot qui permet de graver,en quelques minutes,la marque ou un logo sur les boîtiers ; là,un engin avale à un rythme de métronome les cadrans pour y poser automatiquement les minuscules aiguilles…
Dans une autre partie de l’atelier,un flux laminaire,système de ventilation utilisé dans les salles blanches,permet d’assembler les modèles les plus haut de gamme,dans des conditions comparables à celles des grands horlogers de luxe. Au total,cette modernisation de l’atelier représente un investissement de 250 000 euros. Elle était indispensable pour permettre la relocalisation d’une grande partie de la production depuis Madagascar.
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