Les salariés d’Ascometal sont passés par toutes les émotions ces dernières semaines. Mais,lundi 8 juillet,lorsque le tribunal de commerce de Strasbourg rendra son délibéré,ils pourraient enfin entrevoir le bout du tunnel,après une série rocambolesque d’atermoiements et de rebondissements. Finalement,il n’y a plus qu’un repreneur en lice de ce fleuron de l’acier implanté en France,passé à deux doigts de disparaître. Et ce n’est pas celui qui était attendu.
En plus du pôle auto,Greybull reprendrait l’usine des Dunes à Leffrinckoucke (Nord),près de Dunkerque. Il s’est engagé à conserver 761 emplois,soit la quasi-totalité. Seuls 23 des 60 postes de la holding de Hagondange,rassemblant la direction et les services support,ne seraient pas conservés. Un sauvetage in extremis dans lequel l’Etat français a pris une grosse part. Le dossier a été suivi comme le lait sur le feu par le CIRI (Comité interministériel de restructuration industrielle). Soucieux de s’éviter une crise économique et sociale majeure en pleines législatives anticipées,il a accédé aux demandes de l’investisseur.
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