Serge Nedjar (à gauche),Gerald Brice-Viret (au centre) et Maxime Saada (à droite),les dirigeants de Canal+,ont défendu,lundi 15 juillet,la candidature de CNews à une nouvelle autorisation de diffusion sur la TNT. LIONEL GUERICOLAS / STARFACE Encore une fois,lundi 15 juillet,au siège de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom),les couteaux étaient tirés entre,d’un côté,son président et ses conseillers bardés de questions ayant presque toutes trait aux manquements de CNews à ses obligations,et,de l’autre,les dirigeants de la chaîne retranchés derrière un bouclier de certitudes inébranlables.
La conseillère Bénédicte Lesage semblait en apercevoir une potentielle cinquième. Le vendredi 12 juillet,interrogé à propos des accusations de viol aggravé portant sur deux rugbymans du XV de France,le psychiatre Pierre Sidon a estimé que « ça devient très compliqué pour les garçons d’avoir des relations sexuelles »,a-t-elle relaté. Ces derniers seraient « tétanisés par les conséquences possibles d’un retrait du consentement »,soit « un problème civilisationnel » ; « Aujourd’hui,on ne fait plus de bébés en Occident »,en partie à cause d’« une généralisation du #metoo dans lequel tout homme est potentiellement un violeur »,a développé « l’expert » dans l’émission de Jean-Marc Morandini. « Et ? Et donc ?,s’est agacé M. Nedjar,sûr de lui. Le droit des femmes,la diversité,la parité,CNews est vraiment l’exemple type de ce qui se fait de mieux. »
Il vous reste 47.49% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
© Affaires Officielles