Les dirigeants de la Gendarmerie nationale,Benoît Alegoët,du RAID (Recherche,Assistance,Intervention,Dissuasion),Guillaume Cardy,et de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la Police nationale,Simon Riondet,lors d’une présentation des forces d’intervention mises en place pour les Jeux olympiques de Paris,au quartier général du RAID à Bièvres (Essonne),le 12 janvier 2024. EMMANUEL DUNAND / AFP Dans l’histoire des unités d’intervention de la police et de la gendarmerie,la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques,vendredi 26 juillet,comme le déroulement des épreuves,constitueront une première. Compte tenu des enjeux sécuritaires liés aux menaces dites du « haut du spectre » – attaque terroriste,prise d’otages –,la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la Préfecture de police de Paris,le RAID (Recherche,assistance,intervention,dissuasion),l’unité spéciale de la police,et le groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) ont élaboré une stratégie commune.
Le dispositif prévoit trois « blocs missionnels » : le parcours de la flamme olympique,confié au GIGN ; la réserve d’intervention terrestre et les « points hauts »,où prennent position des tireurs d’élite,pris en charge par la BRI en sus de ses missions habituelles comme la maîtrise de forcené ou l’interpellation de membres du crime organisé ; la sécurisation fluviale,domaine de compétence du RAID. Le RAID et le GIGN assureront également des renforts sur la protection de certaines délégations sensibles comme celles d’Israël ou d’Ukraine,à travers des « small teams »,des petits groupes d’opérateurs en civil.
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