Infographie Le Monde
Sources: Fnaim (juin 2024) ; Meilleurs agents (1er septembre 2024)
Après des années difficiles pour le marché de l’immobilier français,marquées par la hausse des taux d’intérêt et la baisse des prix,les premiers signes d’une reprise commencent à se faire sentir en plusieurs points du territoire. Mais cette tendance reste incertaine et les contrastes sont forts,même au sein d’une même région. Le point sur les secteurs rendus attractifs par le recul des prix et ceux qui,au contraire,connaissent toujours une demande soutenue.
Seuls les secteurs les plus prestigieux,qui restent attractifs pour la clientèle étrangère et où les prix se situent toujours au-delà de 14 000 euros,ont vu l’offre continuer d’augmenter depuis un an : + 0,5 % dans le 5e arrondissement et jusqu’à 11,7 % de hausse dans le 6e. En cette rentrée,le baromètre LPI-IAD indique que douze arrondissements sur les vingt que compte la capitale affichent des prix moyens supérieurs à 10 000 euros le mètre carré. C’est le cas de l’hypercentre de Paris (1er arrondissement) et du 11e. Tandis que,dans les 12e,13e et 14e arrondissements,le mètre carré est tombé entre 8 800 et 9 600 euros. Lorsque l’on cherche à acheter,viser ces arrondissements agréables à habiter peut être une bonne option pour profiter de prix moins élevés que les années précédentes. Pour un budget plus restreint,les quartiers les plus intéressants restent les 18e,19e et 20e arrondissements avec un prix compris entre 7 700 et 9 400 euros le mètre carré. En revanche,les arrondissements les plus chers (6e et 7e) demeurent inaccessibles à la majeure partie des ménages,avec un budget qui se situe au-dessus de 14 000 euros le mètre carré. Les prix atteignent même 16 620 euros le mètre carré autour des Champs-Elysées (8e).
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