Au siège de « Libération »,à Paris,le 21 mars 2023. STEPHANE DE SAKUTIN/AFP Le quotidien Libération a été victime d’une cyberattaque dans la nuit de jeudi 24 octobre au vendredi 25 octobre,qui perturbe le fonctionnement de la rédaction. L’impact précis du piratage est encore inconnu,mais,selon les informations du Monde,il s’agit d’une attaque de type rançongiciel,visant à paralyser l’entreprise dans le dessein de lui extorquer une rançon.
Le site Internet de Libération fonctionne et a pu publier plusieurs articles vendredi 25 octobre au matin,mais d’autres outils rédactionnels sont bloqués,dont le logiciel utilisé pour mettre en page le journal papier,sans que l’on sache encore s’il a été déconnecté par précaution ou parce qu’il a été touché par la cyberattaque.
Dans un courriel envoyé par la directrice adjointe de la rédaction de Libération,Lauren Provost,vendredi en fin de matinée,il est demandé aux salariés de privilégier le télétravail vendredi. Aussi,l’accès au Wifi interne des locaux du quotidien est prohibé,une mesure de précaution classique pour éviter une éventuelle propagation d’un logiciel malveillant.Le partage de connexion est préconisé en attendant un retour à la normale,des clés 5G devaient d’ailleurs être distribuées aux salariés dans l’après-midi.Contactés,Amandine Bascoul-Romeu,la directrice générale de Libération,ainsi que Dov Alfon,directeur de la publication et de la rédaction,n’ont pas répondu à nos sollicitations pour le moment.
Dans un communiqué publié en début d’après-midi sur le site Web du média,la direction de la rédaction du journal confirme l’attaque par rançongiciel mais assure que les « systèmes de publication numérique » de l’entreprise,« les données de [leurs] journalistes et celles de [leurs] abonnés ne sont pas concernés par ce piratage ».
« Des solutions sont mises en place pour permettre au journal papier de paraître ce samedi. Avec l’appui d’experts en cybersécurité,nos équipes travaillent à la remise en état de nos infrastructures pour (…) la diffusion de l’édition du 26 octobre »,affirme encore la direction.
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