Les Invalides accueilleront les épreuves de cyclisme sur route,de tir à l’arc,d’athlétisme et de cyclisme sur route pendant les Jeux olympiques. A Paris,le 17 juin 2024. CHRISTOPHE ENA / AP A Paris,entre l’hôtel des Invalides et le pont Alexandre-III,un ballet d’engins de chantier a remplacé l’habituel flux de voitures. Encadrées par deux tribunes métalliques érigées sur les pelouses,des dizaines de personnes s’affairent pour transformer l’esplanade en site olympique : à partir du 25 juillet,ce majestueux rectangle accueillera les cinq épreuves de tir à l’arc des JO,puis le départ du cyclisme sur route et l’arrivée du marathon. Parmi elles,plusieurs techniciens d’Orange. Partenaire « premium » et fournisseur officiel de Paris 2024,l’opérateur télécoms a la responsabilité de connecter les cent vingt sites olympiques et paralympiques ainsi que la parade des athlètes sur la Seine pour la cérémonie d’ouverture,le 26 juillet.
« Nous nous préparons depuis longtemps mais nous sommes dans le dur depuis quelques semaines »,explique Jean-François Fallacher,directeur général d’Orange France,venu constater l’avancée du chantier,avec la presse,le mardi 18 juin. Des centaines de mètres de câbles télécoms jonchent encore le sol des gradins supérieurs. Ils devront avoir disparu dans quelques jours et surtout fonctionner lorsque officiels et journalistes voudront connecter leurs équipements.
Sans connexion Internet,pas de transfert des résultats en direct,pas de retransmission télévisée et pas de lien entre les organisateurs. Orange et Samsung vont distribuer 13 000 terminaux aux officiels et bénévoles avec lesquels ils pourront converser en équipe ou échanger images et donnés. « Nos réseaux sont le socle des JO »,reconnaît M. Fallacher.
Pour ce chantier olympique,qualifié d’« Everest des télécoms » par Christel Heydemann,la directrice générale d’Orange,lors de la présentation,en octobre 2022,du partenariat avec Paris 2024,l’opérateur a mobilisé 1 000 salariés à temps plein,dont 475 venus en renfort de province. « Pour Orange,c’est une source de fierté »,lance M. Fallacher,convaincu que le groupe,numéro un des télécoms en France et détenu à 23 % par l’Etat,ne pouvait pas passer à côté d’un tel événement.
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