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Dominique Boutonnat, le président du CNC, condamné à trois ans d’emprisonnement, dont un ferme, pour l’agression sexuelle de son filleul

Jun 29, 2024 Nouvelles du monde IDOPRESS

Dominique Boutonnat,alors président du Centre national du cinéma,au Festival de la fiction de La Rochelle,le 16 septembre 2022. XAVIER LEOTY / AFP Entre les deux versions d’une même nuit dans une villa avec piscine sur une île grecque en août 2020,les juges du tribunal correctionnel de Nanterre ont choisi. Vendredi 28 juin,ils ont déclaré Dominique Boutonnat coupable d’agression sexuelle sur son filleul et l’ont condamné à trois ans d’emprisonnement,dont un an ferme,à effectuer sous bracelet électronique. Ils ont également prononcé la peine complémentaire de cinq ans d’inéligibilité.

Des dix longues heures d’audience consacrées à cette affaire vendredi 14 juin,seules les déclarations du plaignant,âgé de 21 ans au moment des faits,sont apparues « authentiques » aux yeux des juges. Elles « reflètent une véritable cohérence » et sont « confortées par son attitude,ses révélations,sa posture et les éléments de personnalité connus »,affirment-ils.

A contrario,celles de son parrain,le président du Centre national du cinéma (CNC),ne reconnaissant que des « baisers consentis » dans la confusion d’une fin de nuit lourdement alcoolisée,« ne sont absolument pas raisonnables et témoignent de son incapacité à assumer ses actes »,selon les juges.

Pour justifier la peine prononcée,plus sévère que les trois ans d’emprisonnement intégralement assortis du sursis requis à l’audience par la procureure,les juges sonnent une nouvelle charge : « Une peine d’avertissement ne saurait suffire car il y a eu atteinte à l’intégrité d’autrui dans un contexte de toute-puissance et avec manifestement le sentiment que sa position en qualité d’ami indéfectible de la famille et de parrain pourrait lui permettre de ne pas être rattrapé par la justice. » « Il s’agit d’actes très avancés d’atteintes sexuelles,émanant du parrain du plaignant envers lequel il avait non seulement confiance mais pour lequel il éprouvait une profonde affection et une admiration qui transparaît de ses propos,ce qui rend le traumatisme nécessairement plus [grave]. »

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