Un ouf général,mais sans grand enthousiasme. Voilà le sentiment qui prévaut lundi 8 juillet après le délibéré rendu par le tribunal de commerce de Strasbourg qui valide la seule offre faite pour Ascometal,acteur majeur européen des aciers spéciaux. Elle émane du fonds d’investissement britannique Greybull Capital. La nouvelle met fin à plusieurs mois d’incertitudes. L’entreprise en difficulté a été placée en redressement judiciaire fin mars,après l’abandon de l’actionnaire Swiss Steel. Deux repreneurs s’étaient montrés intéressés : l’Italien Venete et le Français Europlasma. Avant de se retirer. Greybull était le seul en lice lors de l’audience du 28 juin.
Car le projet est ambitieux. L’idée est de se diversifier hors de l’automobile,premier débouché des sites repris,en allant sur les marchés de la mécanique,de l’énergie et de l’armement. L’une des pistes étudiées sérieusement serait la fabrication d’obus de 155 millimètres utilisés par les canons français Caesar en Ukraine.
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