Le métro parisien n’étant quasi pas accessible aux fauteuils roulants,Ndieme Lame,bénévole pour les Jeux olympiques et paralympiques,doit emprunter le RER B avec l’assistance d’un agent (ici,le 21 août 2024). MATHIAS BENGUIGUI / PASCO AND CO POUR « LE MONDE » Faire aussi bien pendant les Jeux paralympiques – ils se tiennent du mercredi 28 août au dimanche 8 septembre – que pendant les Jeux olympiques (JO) pour transporter les spectateurs et les Franciliens : c’est le défi qu’Ile-de-France Mobilités (IDFM),l’autorité organisatrice des transports de la région parisienne,s’est fixé. Il y aura certes moins de spectateurs à acheminer que pendant la quinzaine des JO – soit 300 000 par jour au lieu de 500 000 –,moins de sites à desservir (dix-sept contre vingt-cinq) en douze jours (dont deux week-ends),mais les Franciliens seront rentrés de vacances et,le 2 septembre,les transports scolaires devront être en ordre de marche.
En période scolaire,le réseau transporte chaque jour 5 millions de personnes,contre 3,5 millions (hors spectateurs des JO) au maximum pendant l’été. Pour la cérémonie d’ouverture,cinquante mille personnes sont attendues place de la Concorde et en bas des Champs-Elysées.
Valérie Pécresse,qui préside IDFM et la région Ile-de-France,a demandé « une mobilisation complète de la RATP et de la SNCF » pour gérer sans embouteillages les flux conjugués de la rentrée et ceux des Jeux paralympiques.Et elle se montre confiante dans le travail de ses équipes,comme dans celui des sociétés de transports (RATP,SNCF,Keolis…).
Pour obtenir le même résultat avec les treize lignes historiques,« le coût est estimé entre 15 et 20 milliards d’euros,détaille la présidente. Nous avons fait les estimations détaillées pour la ligne 6,qui est en partie aérienne,donc plus facile à adapter,et le budget est estimé à 600 à 800 millions d’euros. Ce sera beaucoup plus pour les lignes entièrement souterraines ».
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