A l’aéroport Paris - Charles-de-Gaulle,à Roissy-en-France (Val-d’Oise),le 23 juillet 2024. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP Compagnies et aéroports ont décidé de faire front commun contre le triplement annoncé de la taxe sur le transport aérien. La Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (FNAM) et l’Union des aéroports français (UAF) se sont réunies,lundi 14 octobre,pour dénoncer le « choc fiscal » que le gouvernement Barnier veut imposer au secteur aérien. L’objectif est d’augmenter « la fiscalité verte de 1,8 milliard d’euros » dès janvier ou avril 2025, dont un milliard d’euros rien que pour le transport aérien.
L’UAF et la FNAM réclament à l’Etat « une véritable concertation,une étude d’impact sérieuse et une réduction de l’impact [de cette taxe] sur le secteur aérien ». Les deux organisations opposent « une contre-proposition : répartir la charge sur d’autres secteurs qui pourraient être solidaires ». Dans leur viseur,la marine marchande ou le numérique,tous deux très émetteurs de CO2. Faute d’y parvenir,« l’Etat,qui est dans le rouge,va (...) y conduire [tout le secteur aérien] »,redoute M. de Izaguirre.
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