Des plants de thé et de café à perte de vue dans la plaine du Roussillon,à trois kilomètres de la mer. L’idée peut sembler saugrenue. Mais pour Jean-Marc Sanchez,agronome et fils de vigneron,c’était une évidence. « Il y a quatre ans,quand j’ai dû arrêter de voyager en Asie et en Amérique latine à cause du confinement,j’ai trouvé un sol à Saint-Cyprien,dans les Pyrénées-Orientales,où j’ai bâti une serre abritée par des panneaux solaires »,décrit l’intéressé. Aujourd’hui,les Plantations d’Acapella font corps avec le paysage.
En revanche,ses plants de café n’ont pas donné les résultats attendus. La plante fleurit en avril,mais ne livre ses cerises qu’en décembre. Il faut donc chauffer la serre à caféiers durant plusieurs mois pour produire une récolte. Trop coûteux et pas assez « responsable » pour l’agriculteur qui hésite à poursuivre l’aventure.
« Je me console avec les trois Acapella coffee shops que j’ai ouverts à Toulouse depuis 2020 »,confie-t-il. Ses établissements revendiquent un café bio de spécialité,importé d’Ethiopie,du Honduras,du Pérou et du Guatemala et torréfié ensuite dans son atelier de Cornebarrieu (Haute-Garonne),près de l’aéroport de Toulouse.
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