C’est une rumeur qui circule entre Sochaux et Montbéliard dans le Doubs. Stellantis serait prêt à faire appel à de la main-d’œuvre chinoise pour son usine. L’industriel,par l’intermédiaire d’une société lyonnaise,qui elle-même travaille pour un prestataire italien,serait à la recherche de logements et même d’un cuisinier chinois. Vérification faite,une société s’est bien mise en quête d’hébergements pour « célibataires » et « pour un an »,concernant « au minimum une centaine de salariés chinois,voire 200,entre mars 2025 et janvier 2026 pour un transfert de compétences aux usines Stellantis de Sochaux »,indique un document que Le Monde a pu lire.
L’arrivée de machines chinoises pour équiper une usine automobile occidentale n’est pas une première. Les presses géantes de l’atelier d’emboutissage de l’usine de Sochaux,refait il y a quatre ans,sont elles aussi chinoises. Tout comme une grande partie des équipements de l’usine de batteries ACC,dont Stellantis est actionnaire,dans le Pas-de-Calais. « Les autres entreprises intervenant sur cet atelier de peinture sont françaises »,insiste le groupe,qui cite : « Sames et Clid pour l’intégration des robots,la PME EPI,présente à Montbeliard,2MCP pour une partie de la manutention et Clemessy,Spie et Firac pour l’automatisme ». Le démantèlement de l’ancienne ligne est confié à une entreprise allemande et le génie civil à une dizaine d’entreprises régionales.
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