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Sciences Po : au moins six candidats briguent la direction

Jun 19, 2024 IA IDOPRESS

Qui prendra la direction de Sciences Po le 20 septembre ? L’échéance est encore lointaine,mais les candidatures sont closes depuis ce mercredi 19 juin. Le processus de désignation interne prévoit qu’une commission ad hoc se penche sur les dossiers et arrête le 1er juillet une short list de candidats qu’elle auditionnera le 5 septembre.

Ce renouvellement de la direction intervient dans un contexte de convalescence de l’institution après une crise sans précédent liée à la mobilisation contre la guerre à Gaza. Le premier ministre,Gabriel Attal,a utilisé,pour la critiquer,l’image d’un poisson qui « pourrit par la tête »,sous influence idéologique,d’après lui,d’une « minorité agissante » d’étudiants militants.

Secouée par la démission,le 13 mars,de son directeur,Mathias Vicherat,renvoyé avec sa compagne devant le tribunal correctionnel pour violences conjugales,l’école est depuis administrée par Jean Bassères,ancien patron de Pôle emploi. A la surprise d’une majorité de membres de la communauté Sciences Po,au mois d’avril,celui-ci a fait appel aux forces de l’ordre par deux fois afin d’évacuer l’établissement où des étudiants se mobilisaient en soutien de la population palestinienne.

Une seule énarque

Dans cette atmosphère inflammable,le secret des candidatures a été bien gardé,l’école se refusant à communiquer les noms des postulants. Selon les informations du Monde,qui a identifié au moins six candidats,une majorité présentent un profil universitaire qui se détache du parcours plus politique des énarques Mathias Vicherat et ses prédécesseurs Frédéric Mion et Richard Descoings.

Parmi eux,le directeur de l’institut d’études politiques (IEP) d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône),Rostane Mehdi,et l’ancien directeur de l’IEP de Lille Pierre Mathiot. Egalement candidats,la doyenne de l’école des affaires internationales de Sciences Po,Arancha Gonzalez,le professeur de droit à l’université Paris-Cité Pierre-Berlioz,et l’agrégé d’histoire et anthropologue François-Xavier Petit.

Seule l’ancienne secrétaire d’Etat Juliette Méadel,magistrate à la Cour des comptes et ancienne élève de Sciences Po,est passée par l’Ecole nationale d’administration (ENA). Par ailleurs candidate,sans étiquette,aux élections législatives dans les Hauts-de-Seine,elle indique au Monde vouloir « défendre un projet autour de l’excellence académique et de l’accompagnement complet des élèves »,réservant sa présentation détaillée à la commission de sélection. Pierre Mathiot confie quant à lui vouloir privilégier le « silence médiatique » durant le processus de recrutement.

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