Le premier ministre démissionnaire,Gabriel Attal,lors de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris 2024,au Stade de France,à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis),le 11 août 2024. FRANCK FIFE / AFP Comment réconcilier les Français avec l’impôt ? Peut-être en instaurant une forme d’« impôt participatif »,qui permettrait à chaque contribuable de déterminer l’usage d’une partie de ce qu’il verse à l’Etat. Telle est du moins l’idée de Gabriel Attal. Le premier ministre démissionnaire mentionne cette proposition dans le « pacte d’action pour les Français » qu’il a transmis le 12 août aux présidents des groupes parlementaires comme base de discussion pour « bâtir des compromis législatifs » et surmonter l’absence de toute majorité dans la nouvelle Assemblée nationale.
Le dispositif n’est techniquement pas impossible. Il existe déjà en Italie avec le « huit pour mille ». Depuis 1986,chaque Italien peut indiquer sur sa déclaration de revenus à quoi il souhaite voir consacré 0,8 % de son impôt : soit à des actions sociales ou humanitaires menées par les pouvoirs publics,soit à l’une des religions qui ont conclu un accord avec l’Etat. Ce système est devenu la principale source de financement des cultes et des activités humanitaires dans la Péninsule.
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