Des manifestants accrochent une banderole sur laquelle on peut lire « Projet Macron,lycée professionnel en danger ! »,« Tous mobilisés pour l’avenir de nos élèves »,lors d’une manifestation devant le rectorat à Toulouse,le 18 octobre 2022. VALENTINE CHAPUIS / AFP Un changement d’importance attend les quelque 170 000 élèves qui passeront leur baccalauréat professionnel en juin 2025. Leur cohorte étrenne la nouvelle organisation de l’année de terminale,dernier acte d’une réforme du lycée professionnel annoncée en 2023 par Emmanuel Macron,quatre ans seulement après la précédente,mise en œuvre sous son premier quinquennat.
Dans les lycées professionnels,la réforme que les chefs d’établissement et les enseignants sont chargés de mettre sur les rails suscite plus de réserves et de préoccupations que d’engouement. Pour les enseignants,le resserrement de l’année scolaire à vingt-deux semaines de cours pour préparer des épreuves du baccalauréat dont les programmes n’ont pas été modifiés est source d’incompréhension. « Il va falloir aller droit au but,être très rapide dans l’avancée du programme,et ça va forcément poser des difficultés à nos élèves,qui ont un niveau scolaire beaucoup plus fragile qu’en filière générale »,anticipe Muriel Wendling,professeure de lettres histoire-géographie à Strasbourg et secrétaire nationale au Snetaa-FO.
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